La Récession Émotionnelle : pourquoi l’intelligence émotionnelle devient l’actif le plus stratégique de l’Internet.

1) Executive Summary

Selon une étude récente publiée dans Frontiers in Psychology, l’intelligence émotionnelle a globalement diminué entre 2019 et 2024. Cette baisse intervient alors que les interactions numériques augmentent dans toutes les industries. Le résultat : une contradiction majeure entre l’intensification des échanges digitaux et l’affaiblissement de la capacité émotionnelle collective.

Dans ce contexte, l’intelligence émotionnelle (IE) n’est plus une qualité « douce » : elle devient une brique d’infrastructure du numérique, indispensable à la confiance et à la relation. C’est la thèse stratégique portée par ConsentPlace, positionnée comme la couche d’intelligence émotionnelle de l’Internet.


2) Contexte : une baisse mondiale de l’intelligence émotionnelle

Les travaux publiés dans Frontiers in Psychology montrent une diminution mesurable de l’empathie, de la régulation émotionnelle et de la conscience sociale.

Nous appelons cette dynamique une Récession Émotionnelle :

une situation où la capacité émotionnelle décroît plus vite que les interactions numériques augmentent. »

La confiance devient plus rare — et donc plus précieuse.


3) Impact sur la performance des entreprises

DomaineEffet de la baisse d’IE
Expérience clientInteractions plus conflictuelles, churn plus élevé
Confiance de marqueSensibilité accrue aux maladresses de ton
Adoption de l’IARejet des systèmes perçus comme indifférents
Collaboration interneCoordination et feedback fragilisés
FidélisationCoûts de rétention plus élevés

4) Le modèle de Plutchik comme système de lecture

Plutchik identifie 8 émotions primaires :
Joie, Confiance, Peur, Surprise, Tristesse, Dégoût, Colère, Anticipation.

Ne pas les détecter génère des risques opérationnels : hésitation, abandon, bad buzz, sortie de marque, perte d’opportunités relationnelles.

Les émotions deviennent de véritables indicateurs avancés de l’intention utilisateur.


5) Cap stratégique : l’émotion devient une couche de données

L’émotion devient :

  • un signal de parcours,
  • une dimension de segmentation,
  • un moteur de fidélisation,
  • un avantage défendable à l’heure où l’IA se banalise.

La bonne question n’est plus :
« Comment obtenir plus de données ? »
mais :
« Comment interpréter ce que les données signifient émotionnellement ? »


6) ConsentPlace : la couche d’intelligence émotionnelle de l’Internet

ConsentPlace combine :

ComposantEffet
Intelligence conversationnelleInteractions guidées, jamais sans issue
Intelligence émotionnelleLecture continue des signaux émotionnels
Relations directes marques-utilisateurs (CustTech)Confiance, clarté, consentement explicite

Le consentement devient un contrat relationnel soutenu par l’empathie.


7) Playbook dirigeants : priorités d’action

Les leaders devraient :

1️⃣ Intégrer des indicateurs émotionnels dans les parcours digitaux.
2️⃣ Reconcevoir le consentement comme un dialogue, pas un formulaire.
3️⃣ Utiliser la taxonomie émotionnelle de Plutchik dans les observatoires CX.
4️⃣ Déplacer les KPIs vers la confiance et la tonalité émotionnelle.
5️⃣ Faire de l’IE une infrastructure, non une formation périphérique.


8) Conclusion

La Récession Émotionnelle rebat les cartes.
Les entreprises qui ne savent pas lire les émotions perdront en confiance.
Celles qui développent une intelligence émotionnelle opérationnelle domineront la relation.

L’intelligence émotionnelle est désormais une infrastructure du futur.
ConsentPlace s’y engage.

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